La gentillesse n’est pas un signe de faiblesse, au contraire, c’est certainement l’une des plus grandes qualités que l’on peut avoir, surtout en ce moment. Dans ce monde de brutes, difficile d’assumer d’être le gentil(le) car nous avons développé une sorte de phobie de l’empathie. L’expression « Il-Elle est gentil(le) » sonne terriblement mal à nos oreilles. Dingue non ? Alors qu’on répète à tout bout de champs qu’il faut être bienveillant. Chez Courseur, on a fait un petit tour des 10 bonnes raisons de s’entraider, d’être généreux et gentil. Si vous en avez d’autres et même des histoires d’entraide, écrivez-nous, on vous publiera.

Être généreux c’est bon pour la santé et le moral

D’un point de vue monétaire, des recherches récentes suggèrent que dépenser de l’argent pour les autres améliore le bien-être émotionnel. La chercheuse Elizabeth Dunn, spécialiste de la question depuis plus de 10 ans explique que les liens entre dons et effets sur le niveau de bonheur ont été documentés dans des pays riches et pauvres du monde entier, du Canada et des États-Unis à l’Ouganda et à l’Inde (Aknin et al., 2013). Sur la santé physique, il y a certaines preuves que nos décisions économiques du quotidien ont des conséquences sur la production de cortisol, une hormone impliquée dans la réponse au stress.

D’un point de vue moral, les personnes qui agissent généreusement activent plus les zones de leur cerveau qui gèrent l’altruisme, les rendant plus heureuse. Vous le savez déjà n’est-ce pas ? Chaque fois que vous rendez service, même par un tout petit geste, vous vous sentez bien. Pour aller plus loin, vous pouvez commencer à lire le Blog E-RSE.net. Si vous lisez l’Anglais, la présentation de l’étude est disponible ici, ainsi que le livre « Happy Money« .

Rendre service et se sentir utile augmentent l’estime de soi

Déjà, précisons ici que l’estime de soi et le narcissisme, ce n’est pas du tout pareil. Les personnes narcissiques ont une perception exagérée d’elles-mêmes, ont besoin d’attention, ne pense qu’à elles-mêmes au lieu d’être empathique et à l’écoute des autres. Elles sont plus égoïstes que dans une démarche coopérative et n’ont en général pas de compassion. Si vous voulez creuser en détails ces cinq différences, nous les avons empruntées au site Nos Pensées.

En rendant service à d’autres personnes et en faisant preuve de compassion, vous changez le regard sur vous-même. En cultivant cet état d’esprit et des actions pour les autres, votre image s’améliore significativement et durablement. L’estime de soi, c’est, comme son nom l’indique une estimation. « Pour ton cerveau, c’est l’estimation de la distance qu’il y a entre entre la personne que tu crois être et la personne que tu veux devenir ». Regardez cette courte vidéo de la série « Et tout le monde s’en fout » sur l’estime de soi.

La classe de ressembler à Blaise Pascal et René Descartes

René Descartes voyait déjà dans la générosité une vertu. La générosité c’est le propre des âmes bien nées. Quant à Blaise Pascal, autre illustre philosophe dont certains préceptes sont toujours d’actualité, il a dit : Le bonheur des grands est de faire des heureux. En effet, quel honneur plus grand et quelle fierté plus grande que celle de donner, d’aider et de faire des heureux ?

Recevoir un merci, ça n’a pas de prix

Dans le classement des mots qui font plaisir à entendre, il y a « Je t’aime ». Celui qu’on susurre à l’oreille de son amoureux et de son amoureuse comme celui que l’on chante à plein poumon comme Lara Fabian. Moins répandu, plus rare, on pourrait lui attribuer la première place. Juste après en deuxième position, nous avons décrété que ce serait le mot « Merci ». On ne parle de ce merci qu’on dit à la vite, machinalement, mais bien de celui qui part du fond du coeur. Celui que l’on reçoit parce qu’on a rendu un vrai service. Il exprime la gratitude et la reconnaissance et il touche en plein coeur. Pourquoi s’en priver ? C’est comme de la vitamine C, surtout quand on vous regarde dans les yeux avec sincérité.

On peut vous aider Monsieur Vincent ?

Qui n’a pas rêvé un jour de placer la réplique des Inconnus à son voisin qui s’appelle vraiment M. Vincent ?

Et si ça matchait ?

Habitués et même simplement familiers des applications de rencontres ? Vous êtes donc familiarisés avec l’idée de matching (qui veut dire rencontre). Si on part dans cette logique, plus vous aiderez de personnes autour de vous plus vous ferez de rencontres. Donc statistiquement vous avez plus de chances de trouver l’âme sœur qu’en restant à glander devant Netflix.

Faire des économies

S’entraider ça n’a pas de prix moral, mais dans la réalité on peut quand même faire des économies. Vous le savez bien. Pas besoin d’avoir fait des maths pour comprendre qu’en partageant les frais, tout le monde y gagne. Comme prendre une voiture à plusieurs avec Blablacar ou Karos, partager des outils sur Zilok, une chambre sur Airbnb. Revendre des objets sur Leboncoin ou se les prêter sur Mutum, il y a cent moyens de faire des économies. C’est ce qu’on appelle l’économie collaborative.

L’altruisme est un égoïsme ?

Selon la théorie de l’égoïsme caché, tous les actes humains, même les plus altruistes, seraient motivés par des besoins égoïstes. Mais diverses expériences ont montré que cette théorie n’est pas fondée et qu’il existe bien un altruisme pur : ce n’est pas pour se sentir bien (ou moins mal) que l’on aide un individu, mais vraiment pour améliorer le bien-être d’autrui. Il y a plein de moments dans la vie ou notre altruisme est presque mécanique. Sauver ce petit chat coincé sur une branche, aider une grand-mère à traverser la rue ou encore donner quelques pièces aux plus nécessiteux pour qu’ils puissent au moins manger aujourd’hui.

Ok, ça me va. Si aider vous plaît, que faire sourire les gens autour vous inspire, on ne vous freinera pas. Si apporter des chouquettes à vos collègues le matin vous procure du plaisir en retour, alors foncez.

Aider pour être aidé

Cultivons l’entraide pour créer une société de bienveillance. C’est le meilleur moyen pour que le jour où vous en aurez besoin vous trouviez de belles âmes pour vous donner un coup de main. Ne le faîtes pas en pensant à ça, mais bon, la fortune est bien faite tout de même. Quand on se place dans la disposition d’aider, on est plus enclin à demander aux autres.

Survivre à l’effondrement

Je ne sais pas si vous entendu parler des théories de l’effondrement ? Pour résumer, si on fait la liste des gros problèmes auxquels l’espèce humaine doit faire face aujourd’hui, il y a de quoi penser que le système peut s’effondrer. C’est assez sérieux dans l’approche, ne vous moquez pas. Dérèglement climatique (problème d’eau potable, montées de la mer), pollutions chimiques et plastiques en tout genre et raréfaction du pétrole (notre économie mondiale fonctionne sur le pétrole). Écart de plus en plus fort entre les riches et les pauvres, diminutions voire disparitions de milliers d’espèces, augmentation de la population humaine. Si tout cela venait à s’enrayer, nous serions bien démunis et personne ne sait ce qui se passerait. Certains pensent que ce serait le chaos pendant un temps. D’autres que nous réussirons toujours à nous en sortir.

Dans le doute, autant commencer à s’entraider pour être plus à même de nous organiser si jamais cette théorie venait à être réalité.

S’entraider est une clé importante pour être heureux. Essayez donc, même à petits pas.